Historique

L'histoire de l'AACL est inscrite dans la longue histoire du Jardin du Luxembourg...

Entre 1790 et 1795, l’augmentation de la superficie du jardin par l’adjonction des terrains provenant du Couvent des Chartreux, a permis de donner une suite aux célèbres cultures d’arbres et d’arbres fruitiers, de renommée européenne, constituées au cours des siècles par les moines du couvent.

Grâce à la diligence des chefs jardiniers de l’époque, les collections fruitières ont été en partie préservées de la destruction lors de la vente aux enchères des terrains.

Sous le Consulat , Jean Antoine Chaptal, ministre de l’intérieur, ordonne le réaménagement d’une pépinière destinée à la recherche et à l’instruction des professionnels.

L’ouverture de celle-ci aux amateurs fut par la suite envisagée.

Telle est l’origine des cours d’arboriculture fruitière professés par la Conservation du Luxembourg. Au fil des années, l’enseignement fut étendu à d’autres matières de l’horticulture.

En raison de la qualité de l’enseignement et du nombre des auditeurs amateurs sans cesse grandissant, ceux-ci, sous l’impulsion de la Conservation du Jardin, décidèrent de créer une association qui mettrait à leur portée les éléments de jardinage indispensable à la compréhension des techniques horticoles.

Ainsi prit naissance le 7 janvier 1932

l’Association des Auditeurs des Cours du Luxembourg

Le pavillon Davioud

Autrefois appelé le Buffet de la Pépinière, le pavillon Davioud, à l’origine café-restaurant, a été construit en 1867.

Ce n’est qu’au début du XXe siècle qu’il accueille les cours de la Conservation du Luxembourg, et aujourd’hui ceux de l’Ecole d’Horticulture du Luxembourg, ceux de l’AACL et ceux dispensés par la Société Centrale d’Apiculture.

Il est la propriété du Sénat.

Pavillon Davioud du 19ème siècle
Pavillon Davioud

L’association

C’est le Professeur Léon Cuny, ingénieur horticole et Conservateur des Jardins du Luxembourg, qui a créé, voilà plus 80 ans l’Association des Auditeurs des Cours du Luxembourg, encouragé à le faire par la demande conjointe d’anciens élèves qui avaient suivi ses cours et de propriétaires terriens producteurs de fruits

Il s’agissait, selon leur souhait, de vulgariser les méthodes de culture fruitière qui faisaient la réputation des jardiniers du Luxembourg pour répondre à une concurrence étrangère qui avait mis à mal les exploitations françaises dans la seconde moitié des années vingt, du fait notamment d’une crise de qualité des variétés commercialisées.

Depuis sa création en 1932, l’AACL a formé des milliers d’auditeurs aux techniques du jardinage, à la botanique et à l’art floral.

Mais elle leur a aussi permis de nouer des amitiés, de rallier un cercle de privilégiés où la passion des plantes tient lieu de sésame, quelles que soient ses connaissances et son horizon.

Cet humanisme, très apprécié, explique
 la fidélité des auditeurs de l’AACL

bulletin dactylographié

Plaisir du Jardin

Dès le 4 février 1932, l’AACL publiait un bulletin dactylographié de 4 pages pour présenter ses activités.

Le 27 octobre 1932, elle réunissait sa première assemblée générale et décidait d’éditer un bulletin mensuel dont le premier numéro est daté de janvier 1933.

Elu Président en 1960, M. Halff est à l’origine en 1963 de la transformation du bulletin de liaison de l’AACL en un journal « Plaisir du Jardin« , maintenant cinquentenaire.

bulletin dactylographié

Parue dans plusieurs numéros de Plaisir du Jardin (n° 337, 338, 339 et 340), l’histoire des Auditeurs des Cours du Luxembourg  a été racontée par Pierre Chedal-Anglay, Président,  dans une suite d’articles qui évoquent la création en 1932 de notre association, les premières années, l’après-guerre et des années 80 à nos jours.

plaisir du jardin
Plaisir du Jardin n° 337, 338, 339 et 340

Des Chartreux à l’AACL

Parue dans plusieurs numéros de Plaisir du Jardin (n° 337, 338, 339 et 340), l’histoire des Auditeurs des Cours du Luxembourg  a été racontée par Pierre Chedal-Anglay, Président,  dans une suite d’articles qui évoquent la création en 1932 de notre association, les premières années, l’après-guerre et des années 80 à nos jours.

Le jardin

Né de la volonté de Marie de Médicis, a par la suite été restauré par Chalgrin.

Magnifique jardin à la française devant le Palais du Luxembourg, mais aussi jardin à l’anglaise côté rue Auguste Comte, le jardin du Luxembourg couvre une  superficie de 25 hectares.

Un des plus beau vestige du jardin de Marie de Médicis est la fontaine Médicis. La fontaine fut déplacée en 1861 et Alphonse de Gisors restitua les armes de France et des Médicis…

Mais aussi jardin à l’anglaise côté rue Auguste Comte : ses parterres fleuris et ses zones boisées, son kiosque,

son « rucher » et son « verger », ainsi que « Pavillon Davioud » en font tout le charme.

Le rucher
Le jardin
Pavillon Davioud
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